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Eduquer autrement seminaire Paris 4 au 6-10-2022 | Enseignement Privé Catholique de Vaucluse Diocèse Avignon (84)

La responsabilité en partage… comprendre pour mieux faire vivre la subsidiarité

Séminaire des Chefs d’établissement du 4 au 6 octobre 2022 – Paris

Nous ne pouvons concevoir le métier de chef d’établissement sans nous rendre compte de la nécessité de prendre du temps, de penser notre métier et de nous former tout au long de notre vie .

Ainsi, les chefs d’établissements du diocèse se sont retrouvés à Paris pendant trois jours sur le thème de la : « Responsabilité en partage »

Des apports sur la doctrine sociale de l’Eglise et la subsidiarité , des temps de travail en carrefour et partages rythmèrent le séminaire sans oublier un très beau moment « au fil de la Seine » !

Un temps d’approfondissement et de célébration s’est déroulé dans la chapelle de la rue du Bac autour du si beau message de Marie à Catherine Labourée .

Nous sommes repartis , plus proches les uns des autres et avec la certitude de vouloir vivre plus profondément la mission de l’Enseignement Catholique auprès des jeunes de Vaucluse.

Olivier de COAT 
Directeur Diocésain

Les chefs d’établissement du premier et deuxième degrés ont eu la chance de vivre un séminaire de 3 jours sur Paris en ce début de mois d’octobre. L’occasion pour nous de vivre un moment de partage en trois temps fort appréciables chacun à leur manière.

La responsabilité en partage

Notre lieu de réflexion principal a été la salle Saint Thomas D’Aquin située au Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique. Là, nous sommes entrés de plain-pied dans le thème de notre séminaire : la responsabilité en partage. À l’ombre du dôme du Val de Grâce tout proche, dans ce lieu phare de notre institution, nous avons tout d’abord abordé la question de la répartition des moyens dans le pays, d’un point de vue historique tout d’abord, puis technique, et nous remercions M. Yann Diraison d’avoir su rendre l’exercice vivant et appréciable malgré des détails d’une granularité très fine !

M. Christian Bougeard nous a ensuite rejoints pour partager avec nous sa riche expérience professionnelle, l’amenant à des positions managériales qu’il a su occuper avec maîtrise et bienveillance, savant mélange de confiance, d’expertise, de connaissance du projet, de soi et des autres, partageant ainsi avec nous son regard sur la nécessité d’une subsidiarité, si chère à l’Enseignement Catholique.

Après une nuit de repos au centre d’accueil Adèle Picot, nous sommes retournés au siège du SGEC pour une rencontre avec Nathalie Trétiakow pour évoquer avec elle et entre nous le thème de la responsabilité en partage. En sa présence toujours aussi vivante et souriante, nous avons de nouveau mis en perspective notre mission à la lumière des statuts de l’Enseignement Catholique, à l’heure où notre société est malmenée et nos repères bouleversés. Ce temps d’échanges et de réflexion collaborative s’est achevé sur un rappel du Laudato Si, et ce principe d’écologie intégrale chère au Saint-Père nous exhortant à prendre la mesure de l’importance d’une responsabilité partagée : tout est lié, tout est donné, tout est fragile.

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

M. De Coat nous a ensuite fait entrer dans un temps spirituel fort en nous contant les apparitions de la rue du Bac, nous ramenant à une autre période troublée de l’histoire de France durant laquelle la Vierge Marie est apparue à Catherine Labouré en la Chapelle de la Médaille Miraculeuse, où nous avons eu la chance de célébrer l’Eucharistie avec le Père Cesareo, prêtre accompagnateur de Notre-Dame de Pertuis. Ce fut l’occasion pour nous de cheminer intérieurement et de demander les grâces de la Sainte-Vierge, elle qui en ce lieu particulier nous rappelle sa présence à nos côtés et ravive l’Espérance dans nos cœurs : « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. »

Partage et cohésion autour du projet de l’Enseignement Catholique

Bien que les échanges soient simples et véritables entre nos établissements, rien ne vaut un temps de convivialité pour échanger et apprendre les uns des autres, et le bel écrin d’un repas croisière sur la Seine by night rendra impérissable le souvenir de nos sourires lors de cette soirée.

Le lendemain, dernier jour de notre séminaire, nous sommes retournés une dernière fois au SGEC afin de travailler ensemble sur le principe de subsidiarité et la traduction que nous en faisions au quotidien dans nos établissements, textes-cadres et expériences riches et diverses à l’appui. Ce fut l’occasion pour nous de clore ce séminaire confortés dans le bien-fondé de notre mission et assurés de la cohésion de notre groupe : « On n’est pas Chrétien tout seul ».

Nous avons, par l’échange, la prière, le vécu et la bonne humeur, cheminé ensemble, et de belle manière, sur notre thème diocésain de l’année : l’Amitié.

Julien MARTINEZ

Chef d'établissement, Collège ND du Bon Accueil MONTEUX

Vous avez dit subsidiarité ?

Mardi 4 octobre, 6h30, gare TGV d’Avignon, nous avons répondu présents, là dans la nuit, prêts à rejoindre les lumières de la capitale, pour trois jours.

Après notre pèlerinage à Turin, au mois de mai dernier, sur les pas de Don Bosco et de ses disciples du Valdocco, nous voici à présent partis pour Paris, en séminaire diocésain, afin de “réenchanter l’école” et de “mieux faire vivre la subsidiarité”. Vous avez dit subsidiarité ? Aux côtés de M. Olivier de Coat (Directeur diocésain), du Père Cesareo Escarda (Curé de la paroisse de Pertuis), d’Isabel Velasco-Zamarreno (Adjointe au DD pour la pastorale) et d’Isabelle Andrieux-Vidal (Chargée de Mission Education inclusive), trente-cinq chefs d’établissement du Premier et du Second degrés se sont réunis afin de développer une thématique commune et de partager des moments de convivialité dans l’intention de créer un esprit de cohésion et favoriser les synergies. Pour les plus anciens, dont je fais partie maintenant depuis dix-huit années, nous savions déjà que “nous ne rentrerions pas chez nous comme avant”. Une première pensée me vint pour M. Hervé Laurent (Adjoint au DD pour le Premier degré), pour M. Thierry Aillet, ainsi que pour nos collègues retenus pour différentes raisons. Le sourire aux lèvres, nous avons embarqué voiture 18, afin de partir à grande vitesse suivre nos “engagements pour l’école catholique”.

Plusieurs étapes allaient ponctuer notre séjour sur la “responsabilité en partage”.

Première étape : après un détour au jardin du Luxembourg, et un déjeuner non loin de là, nous avons été accueillis dans les agréables locaux du Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique, rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement, par M. Yann Diraison (Adjoint au Secrétaire Général au Pôle Ressources) pour une présentation sur le développement entre les moyens nationaux, tout en considérant les politiques diocésaines et les réalités du terrain. Ce temps me parut familier car directement lié à notre travail réalisé en différentes commissions que sont les CAPEC, ComEx CODIEC et CAEC.

À la suite de cela, la rencontre avec M. Christian Bougeard (Président de l’APGBA), venu tisser des liens entre la subsidiarité et les relations interpersonnelles en entreprise, un milieu finalement pas si loin du nôtre, en tant que chef d’établissement scolaire (toutes tailles confondues). Vous avez dit subsidiarité ?

Deuxième étape : mercredi matin, nous voici en compagnie de Mme Nathalie Trétiakow (Adjoint au Secrétaire Général au Pôle Animation éducative) pour une conférence, et un world café, autour du partage de la responsabilité pensée dans l’exercice de notre mission. Objectif premier : garantir l’unité pour le bien commun afin que chacun trouve sa place, tout en gardant son visage singulier. Ce fut une matinée inspirante pour moi quant au partage passionné de ses propres convictions. Vint ensuite l’équipe représentante de l’ECA, magazine bimestriel, référence de l’Ecole catholique qui, à l’issu de leur intervention, nous invita, nous les chefs d’établissements féminines, à faire une petite séance photo exceptionnelle, pour un futur numéro, disons-le, exceptionnel, afin de dévoiler nos visages de dirigeantes de l’EC vauclusien. Ambiance sympathique assurée !

Troisième étape : vint la présentation de la rue du Bac par M. de Coat, au sujet des apparitions de Marie, qui, de juillet à décembre 1830, est apparue par trois fois pour délivrer d’importants messages. Une demande particulière a été également formulée : celle de faire frapper et distribuer une médaille, la Médaille miraculeuse, sur laquelle est inscrit un message qui révèle à chacun de nous combien Jésus et Marie nous aiment.

Et c’est l’après-midi même que nous avons découvert les huit tableaux menant à la Chapelle de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, que l’on ne voit pas de la rue mais qui, pourtant, accueille chaque jour, de très nombreux visiteurs du monde entier, venus là pour prier. C’est ainsi que nous sommes venus, nous aussi, assister à la messe, présidée par le Père Cesareo, afin de prier “au pied de cet autel, là où les grâces sont répandues sur toux ceux qui les demandent avec ferveur”. Un moment hors du temps…

Autre moment hors du temps : notre croisière en bateau-mouche privatisé. Vous avez dit subsidiarité, ici c’était l’unité ! Point d’orgue de notre séjour parisien. Paname nous a séduits en nous exposant sa plus belle vitrine, les rives de la Seine, sous cette luminosité si particulière : les monuments défilaient les uns après les autres, dans leur habit de lumière, puis se présentèrent la cathédrale Notre-Dame (comment oublier les images du 15 avril 2019) et la Dame de fer (qui se mit à scintiller sur notre passage, comme un signe de bienvenue à ce corps de CE vauclusiens, de passage dans la capitale). Une soirée enchantée.

Dernière étape : le lendemain matin, celle du travail en atelier sur le principe même de la subsidiarité. Vous avez dit subsidiarité ? Un temps de recherche, de questionnement en groupe et une déclinaison de celle-ci à différents niveaux nous ont été proposés.

Mais finalement qu’est-ce que cette subsidiarité ?

Selon la Pensée sociale de l’Eglise, “ ce concept, forgé par l’enseignement de l’Eglise, vise à éclairer les relations entre les divers niveaux d’une organisation sociale” …tels nos établissements scolaires quels qu’ils soient. De plus, “ la dignité de la personne humaine exige le respect scrupuleux de la liberté de chacun, notamment dans la capacité de s’exprimer et de participer à la vie de la société à laquelle il appartient, ce que garantit, la subsidiarité.”

C’était donc bien cela la subsidiarité : la relation à l’autre et la manière de coopérer !

Après une relecture de notre séminaire par M. de Coat, un dernier repas pris au SGEC, encore et toujours dans la bonne humeur, il était temps pour chacun de reprendre le chemin de la gare de Lyon, celui d’Avignon, puis celui du foyer familial…Pour ma part, l’espérance toujours plus chevillée au corps.

Sabrina MARTEL

Chef d'établissement, Ecole Saint Charles CHATEAUNEUF DE GADAGNE