Le 11 janvier s’est tenue la journée nationale de la prospective de l’Enseignement Catholique en présence de 600 participants, réunis au Palais des Congrès de la Cité des Sciences à Paris. Une délégation diocésaine de l’Enseignement Catholique de Vaucluse a participé à cette journée.
La démarche prospective est entrée dans une phase opérationnelle nationale pour travailler notamment autour de la question : Quelle méthode pour faire demain, maintenant et ensemble ? Plus largement, chacun a pu là où il se trouve, à la Cité des sciences ou en territoire, commencer à contribuer à la démarche d’exploration nécessaire pour porter et réaliser des projets innovants imaginés en territoire, notamment lors des travaux conduits en région l’an dernier.
L’objectif était que chacun, dans cette démarche exploratoire, bénéficie du retour d’expériences des autres porteurs de projets, que ce soit au niveau du diocèse, de la région, d’un établissement ou réseau d’établissements.
Le 11 janvier 2023 était avant tout une journée de formation organisée pour repartir avec des ressources et des outils.
Au cours de la matinée, les quatre acteurs qui composaient la délégation ont suivi chacun un parcours.
Ces parcours avaient un tronc commun, mais l’angle était un peu différent suivant chaque profil de la délégation :
Parcours PILOTE DE PROJET : Isabelle ANDRIEUX (Chargée de Mission Education Inclusive),
Parcours CHEF DE PROJET : Fabien CREGUT (Chargé de Mission 2nd degré),
Parcours ACCOMPAGNATEUR / FACILITATEUR DE PROJET : Kassandra LAURIA (Adjointe en Pastorale Scolaire au Collège Notre Dame Pertuis),
Parcours COMMUNICANT : Pascal LEFEBVRE (Adjoint au Collège NDBD Monteux).
L’après-midi du 11 janvier, les membres de la délégation ont participé à la découverte des kiosques. Une quarantaine de porteurs de projets ont présenté leurs démarches exploratoires et leurs aboutissements. Des actions qui pouvaient être inspirantes pour tous, une multiplicité de projets partis d’une problématique, d’une innovation ou d’une expérimentation. L’idée n’était pas de reproduire leurs actions mais de s’inspirer des mécaniques exploratoires qui leur ont permis de monter un projet, de leur façon de travailler.
En fin de journée, une première cartographie des manifestations d’intérêts, des envies des représentants de chaque diocèse, présents à la manifestation a été élaborée.
Le 11 janvier et ses suites…
https://enseignement-catholique.fr/la-prospective-monte-en-puissance/
https://enseignement-catholique.fr/demarche-prospective/
https://enseignement-catholique.fr/demarche-prospective-lancement/
Mercredi 11 janvier, j’accompagnais une délégation de la direction diocésaine à la journée de prospective de l’enseignement catholique sur Paris, à la demande du Directeur diocésain, Monsieur Olivier de COAT. Une journée d’échanges, de partages, de projets avec des acteurs de l’enseignement catholique. Lors du rassemblement final, avant l’envoie, les six cents participants se sont retrouvés dans le grand amphithéâtre de la cité des sciences. Là, je me suis alors remémoré mon séjour à Barcelone lors de la pause de Noël, en Famille. Là, dans l’obscurité de cet amphithéâtre, je me suis replongé dans la lumière de la Sagrada Familia. Et j’ai compris, l’œuvre de Antoni GAUDI, humble parmi les humbles. En effet, sans lumière, la Sagrada Familia est vide. Sans lumière elle n’est qu’éléments architecturaux, coupés à la hache, neutres et insipides. Mais lorsque la lumière est là, elle traverse les vitraux et diffuse la présence de Dieux dans toute la Sagrada Familia. En lumière, une palette de couleur vient habiller les murs neutres, écrin alors, de la vision du créateur des lieux pour le créateur des cieux.
Alors pourquoi avoir repensé à ce séjour lors de cette journée de prospective, tel un élève qui regarde par la fenêtre en classe s’échappant des connaissances qui lui sont partagées ? Cette journée d’échanges de rencontres et de partage m’aurait pu être qu’un forum de pratiques d’une multinationale à la recherche de la bonne idée, un inventaire à la Prévert pour rester dans le coup et ne pas perdre du terrain. Mais non, la lumière, la vision, dans cette immensité de la cité des sciences, c’était le Christ.
En effet, c’est la présence du Christ qui habite nos établissements. C’est le regard du Christ qui habille nos rencontres. C’est cette présence, ce regard porté sur l’Autre qui l’accueillent avec ses blessures personnelles, ses failles, ses besoins d’accompagnement, ses réussites, ses joies, sur son chemin, à la lumière du Christ
Alors, j’ai ressenti sa présence, transformant des projets, des partages, des échanges en lumière.
