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Eduquer autrement Animer PELERINAGE | Enseignement Privé Catholique de Vaucluse Diocèse Avignon (84)

 

 

Pèlerinage en Terre Sainte
du 1er au 8 mars 2018

Evangile selon Saint Marc
« A l’écoute de Jésus pédagogue »

« Les Chefs d’établissement à l’école du Christ pédagogue »

Je suis parti en Terre Sainte avec sur les lèvres cette phrase de Léon Bloy lorsqu’il passa l’entrée de la Fourvoirie de la Grande Chartreuse : « Je vous apporte mon âme à ressemeler et à décrotter ». Car je sais aussi combien la solitude est nécessaire aux hommes qui veulent vivre plus ou moins de la vie divine je sais combien le désert est un espace moins de face à face avec Dieu que d’une véritable présence qui nous enveloppe. Il n’y a que Lui.
Tout d’abord le désert : quand je pense à Jésus homme de la Palestine biblique, je le vois toujours marchant, enseignant dans le désert. Ce n’est que dans un lieu aussi dépouillé qu’il est vraiment possible de rencontrer Dieu. Les bédouins actuels perpétuent cette tradition de vie au désert avec les mêmes caravanes et les mêmes puits pour abreuver les troupeaux de moutons, chèvres ou chameaux qu’au temps de Jésus. Tout devient lumineux !
A présent, tout ce que nous avons vécu défile devant mes yeux et je retraverse mentalement les lieux habités le temps de huit jours : depuis Arad en passant par Ein-Gedi , Qûmran , à Qsar el Yahud, sur les bords du Jourdain où, selon la tradition, Jésus a été baptisé, L’Oasis à Tibériade, maison d’Accueil de la Communauté de l’Emmanuel, cette poignante cérémonie pénitentielle avec confession des chefs d’établissement-pèlerins ; la Primauté de Pierre » à Tabgha ; le site de la multiplication des pains à Dalmanutha ;  le Mont des Béatitudes, Capharnaüm, le port de pêche d’André et de son frère Pierre, où Jésus s’installa : la Domus Galilae l’un des grands lieux du Chemin néo-cathéchuména; ; Nazareth, la ville de Marie et de Joseph, la basilique de l’Annonciation, « Verbo carum hic factum est »… le Parc national d’Arbel où se trouvent les « cornes de Hatin » la traversée de la Galilée, le Wadi Quelt, dans le désert de Jude ; Bethléem, la basilique de la Nativité, et puis Jérusalem : le Mont des Oliviers, Gethsémani, le Chemin de Croix, chemin de foi, du bienheureux Père Marie-Eugène à travers le souk vers la Basilique du Saint Sépulcre et enfin messe de Pâques dans la Basilique à quelques mètres du tombeau du Christ. Dernière étape : « l’Emmaüs des Croisés » lieu de la rencontre avec les disciples d’Emmaüs …
Dire que nous avons marché sur les pas du peuple hébreu et du Christ ! Nous en parlions depuis longtemps et nous l’avons réalisé. Émotions ? Oui, non, pas vraiment. C’était plutôt rendre concret et plus réel des pages, des lieux de la Bible, Parole toujours plus vivante.
L’intense ferveur, les enseignements de Monseigneur et d’Etienne Jonquet, les homélies de ces derniers et de Cesareo, les messes quotidiennes, les temps d’atelier, de silence, de prière, de chants, de communion et de fraternité sur les pas de Jésus aujourd’hui comme il y a 2000 ans ont été un chapelet de grâces, parfois de véritables émotions et souvent – pour ne pas dire sans cesse – un chemin de conversion.
Deo gratias !

Thierry AILLET Directeur Diocésain